Le défi du 20

Pour répondre au défi du jour de Passiflore

Avec du poisson ou végétarien, je vous présente la recette de la tarte saumon brocolis. testée et approuvée cette semaine !

Année 2024Thème : Un plat ……
1.JanvierAvec un ou des champignons
2.FévrierAvec un ou des légumes
3.marsAvec de la viande ou végétarien
4.AvrilAvec du poisson ou végétarien
5.MaiUn gâteau
6. JuinUne tarte
7.JuilletAvec des fruits
8. AoûtAvec des pâtes
9. SeptembreAvec du yaourt
10.OctobreAvec des olives
11.NovembreAvec des fruits secs
12.DécembrePour Noël

Ingrédients :

  • 1 pâte feuilletée (que j’achète toute prête)
  • 4 tranches de saumon fumé
  • brocolis (~ 500g)
  • 20cl de crème fraîche
  • 3 œufs
  • sel, poivre
  • aneth

Recette :

  • Étaler la pâte et déposez-y les tranches de saumon
  • Faire cuire les brocolis ( j’utilise mon cuit-vapeur), quand ils sont cuits déposez-les sur le saumon
  • Mélangez la crème, les œufs, puis le sel, le poivre et l’aneth
  • En bonne « Monsieur Plus », j’ai rajouté un peu de gruyère râpé (ce qui n’est pas dans la recette.
  • Recouvrir les brocolis de ce mélange et mettre à four chaud (180]) durant 30 mn !

Accompagnée d’une salade verte et d’un petit verre de Bourgogne et miam !

Les fleurettes de mon jardin…

À dire vrai, je n’ai pas de joli jardin fleuri comme celui de Mo et Marc, mais j’ai la campagne environnante à portée d’objectif !

J’avais envie de faire un petit clin d’œil à Mo qui, chaque dimanche, nous ravis de ses belles fleurettes qu’elle entretient avec passion et Marc !

Les miennes resteront anonymes et parfois habitées par ces minuscules qui me fascinent tant !

Quand Mamie-Chat retrouve son petit Sapajou…

Plusieurs fois dans l’année, je quitte mon enveloppe de Marla pour enfiler celle de Mamie-Chat et ma fois, c’est un rôle que j’apprécie particulièrement, même si je dois le reconnaître je n’aurai plus l’énergie nécessaire pour l’endosser plus de quelques jours.

Il faut préciser qu’un Sapajou, même petit, ça fonctionne avec un interrupteur On/Off et dès qu’il met le pied hors de son lit, il réclame avec insistance une petite activité, une balade au parc, ou bien même l’urgence d’aller vérifier le passage du Lapin de Pâques durant la nuit !

Dernièrement, c’est donc au Pays du petit Sapajou que j’ai passé mes dernières 96 heures…

Tout à commencé vendredi après l’école…

L’orage avait attendu mon arrivée pour gronder et déverser toutes ses réserves inépuisables d’eau alors que j’attendais sagement sous un parapluie riquiqui, avec ma valise et mes cabas devant le portail de la maison des parents de mon petit Sapajou. C’est assis sur son vélo, que ma fille poussait allègement, que je le retrouvais aussi minuscule qu’une fourmi, tout au bout de la rue. Et c’est dans un cri triomphant qu’il m’accueillit « Mamie-Chaaaaaaaaat !!!  » Il nous fallu peu de temps pour vite rentrer à l’abri et déballer quelques surprises…

Ces quelques jours allaient recouvrir ma présence, Pâques, le 1er avril et l’anniversaire du Petit Sapajou qui vient d’avoir 4 ans aujourd’hui ! Autant dire que ça fait beaucoup d’émotion et d’excitation pour un petit esprit d’à peine 4 ans.

Il a donc fallu canaliser tout ça avec tout un tas de jeux, de lectures, d’activités et parfois montrer les gros yeux et hausser le ton.

D’ailleurs, Gotham préfère parfois se voiler la face pour se protéger de toute l’effervescence environnante !

C’est un échantillon désordonné et en images (sans le son, c’est nettement plus reposant) que je vais donc partager avec vous !

En vrac …

Nous avons donc sorti les feutres magiques, qui ont cette vertu de pouvoir changer la couleur de base du dessin que l’on vient de colorier quand on repasse dessus ! Mon petit Sapajou en a profité pour écrire son prénom de 3 lettres, ce qui en a facilité l’apprentissage il faut le préciser. Bien qu’il connaisse les lettres de l’alphabet et compte jusqu’à 30.

La coutume veut que dans ma famille, nous gardons cette tradition de peindre des œufs la veille de Pâques, et ça, c’est trop drôle pour un enfant ! Presque autant que d’aller les chercher dans le jardin !

La météo n’était pas vraiment clémente pour jouer dehors, mais nous sommes tout de même sortis pour la chasse aux œufs, ramasser quelques branches et autres objets mis à terre par les bourrasques, observer les tulipes qui poussent, les escargots et les bébés limaces, sauter dans les flaques (lui, pas moi, n’étant pas chaussée pour…)

Du coup, pour compenser cette météo capricieuse, nous avons fait de supers goûters, de la fabrication à la dégustation !

Quelques crêpes et « leurs petites miettes » et un joli poisson coloré du 1er avril qui est devenu un gâteau d’anniversaire à partager avec Mamie-Chat (avant que je rentre dans mon nid, la veille du jour J !)

Mais nous avons également inventé tout un monde avec de la pâte à modeler, joué à SOS ouistiti, au loto, aux petits chevaux et au « mémory », collé des gommettes pailletées sur des moutons et des lapins, construit un circuit pour y faire dévaler des balles, fait des batailles de dinosaures aux noms que seuls les enfants retiennent sans difficulté, rangé des dizaines de fois ce qui trainait au sol, pour mieux les déballer ensuite…

Mais sincèrement, ce que je préfère le plus, c’est lire ou raconter des histoires. Ce petit Sapajou en est friand et ce n’est que du bonheur que de faire les dialogues, modifier nos voix, changer l’histoire parfois, ce qui le fait réagir avec de gros éclats de rire !

J’ai particulièrement aimé cet album : « Je t’aime Bleue » de Barroux, pour l’histoire, le graphisme, l’éveil à l’écologie, la douceur des couleurs… Une histoire d’amitié entre un petit marin Jonas et une baleine en danger.

Aujourd’hui, je suis rentrée chez moi et il me reste des souvenirs, des photos et des vidéos jusqu’à ce que je refasse le plein dans quelques mois…

Mamie-chat est flagada !

Tout autant que Stark, le félin de mon petit Sapajou …

Pour en savoir plus sur le Silent Sunday du jour…

Cette semaine, de drôles de corneilles se sont posées sur les murs et les vitres de l’hôpital où je travaille. Une rencontre impromptue avec leurs créatrices, Maeva et Samira de la Cie Le Polymorphe. Je dis impromptue, parce que j’ai appris que je devais les accueillir à peine 5 jours avant leur arrivée et informée du contenu de ce projet artistique le jour de leur venue. Un projet « coordonné » ( depuis le début d’année !) par la direction de mon établissement, le CNAREP (Centre national des arts de rue et de l’espace public), en lien avec le festival « Chalon dans la rue », financé par le Grand Chalon, la DRAC et l’ARS.

Bref, je vais la faire courte, mais j’étais la 5ème roue du carrosse alors que sans ma présence et celle d’une autre collègue, rien n’était vraiment possible… sic ! Autant vous dire que personne n’avait pensé à me demander si j’étais intéressée, voir même si j’étais disponible le jour J ! (Il m’a donc fallu annuler ce que j’avais de prévu de faire cette journée avec une collègue, qui du coup, m’a suivie dans cette aventure surprise)

La corneille que vous voyez sur la 1ère photo est dessinée sur le mur de la chapelle de l’hôpital, juste à l’aide de rubans adhésifs, dans le but d’interpeller celui qui passe.

Deux jours plus tard, la Cie est revenue avec l’idée de donner à nouveau naissance à d’autres oiseaux, mais cette fois avec la participation de patients. En parallèle, ils ont été invité à écrire quelques mots sur le thème de l’En Vol. Textes imprimés et collés autour de ces magnifiques volatiles.

Récits de vie, ou purement imaginaires, ils nous ont confié leurs mots, leurs maux, leurs rêves, leur pensées parfois intimes, leurs comptines pleines de poésie… Inspirés par ces oiseaux fabuleux…

Un instant magique, une belle rencontre, qui fait que la vie est belle, le temps de cette créativité collective.

Sur les vitres de la cafétéria…

Sur le bar…

Nous avons un nouveau rendez-vous avec la compagnie en mai, sur le site de l’hôpital et en juillet à Chalon , juste avant le début du festival !

Ce que je peux relever, c’est que les patients étaient nombreux à participer, certains parfois réticents dans un 1er temps, d’autres présents du début à la fin de de matinée, mais tous sont retournés dans leur unité avec le regard pétillant et un sourire de contentement sur le visage, et ça, c’est simplement super génial !

Alors tant pis pour mon ressenti initial, qui était proche de l’agacement et de la colère, moi aussi j’ai pris beaucoup de plaisir à avoir participé à cette aventure et je remercie chaleureusement ces deux artistes pleines d’humanité !

Les Encours du 10

Sur une proposition de Passiflore, voilà mes encours du mois de mars.

Pour commencer , je vais vous évoquer un projet démarré il y a 15 jours avec quelques collègues et une quinzaine de patients (à raison d’une journée par semaine).

Nous participons encore cette année à La Biennale d’Art Singulier 2024 proposée par Itinéraires Singuliers sur le thème du Dépassement !

Chacun y va de son inspiration et ça donne ça pour le moment… Il reste encore 3 jours pour faire évoluer notre création collective. Autant dire, que parfois, il faut canaliser certains ou au contraire les encourager à se lâcher ! Dépassement de soi, dépassement d’honoraire, jour du dépassement climatique, excès, débordement…

Les idées fusent ! Pour l’instant, il y a un tas de petit bonhommes en constructions qui vont gravir cet arbre fait de bric et de broc… Une histoire devrait être écrite en parallèle pour expliquer le cheminement des participants.

Quand notre création sera finalisée, elle partira retrouver d’autres constructions début avril au Jardin de l’Arquebuse à Dijon et ce durant 1 bon mois 1/2 !

Le printemps arrive et je ne peux m’empêcher de recommencer des pots en mosaïques. Celui-ci est presque terminé !

Une fois les dernières tesselles collées, restera à faire le jointoiement et à ajouter plante et terreau !

Je ne pouvais pas terminer les encours sans évoquer cet ouvrage trouvé au centre de documentation de l’hôpital.

« Ervé vit dans la rue depuis vingt-cinq ans. Père de deux enfants qu’il nomme ses « deux poumons », l’écriture lui a sauvé la vie. « Morsures de nuit » est son second livre après le très remarqué Écritures carnassières. »

Un bel exemple de résilience après une vie bien compliquée remplie de souffrance. Il pose un regard bienveillant sur cet univers de la rue qui nous dérange tant ! Cet homme est un poète et j’ai dégusté chacun de ses mot. Un livre qui se lit comme on déguste un recueil de poésies, les chapitres ne dépassant pas 2 pages. Du coup, je pense que je vais me l’offrir pour le savourer à nouveau. Je ne peux que vous le conseiller.

« Après avoir tenté de vivre normalement, ses blessures trop profondes ont fait de lui un SDF : « L’infini des nuits se compte en continents qu’on arpente en songe quand on sommeille à peine. » »

D’ailleurs, comme je fais partie du commité de lecture du centre de doc, je vais proposer que l’on achète son 1er roman « Ecritures Carnassières »

Ce sera tout pour le résumé de mes encours du moi !