Les Encours du 10

Sur une proposition de Passiflore, voilà mes encours du mois de mars.

Pour commencer , je vais vous évoquer un projet démarré il y a 15 jours avec quelques collègues et une quinzaine de patients (à raison d’une journée par semaine).

Nous participons encore cette année à La Biennale d’Art Singulier 2024 proposée par Itinéraires Singuliers sur le thème du Dépassement !

Chacun y va de son inspiration et ça donne ça pour le moment… Il reste encore 3 jours pour faire évoluer notre création collective. Autant dire, que parfois, il faut canaliser certains ou au contraire les encourager à se lâcher ! Dépassement de soi, dépassement d’honoraire, jour du dépassement climatique, excès, débordement…

Les idées fusent ! Pour l’instant, il y a un tas de petit bonhommes en constructions qui vont gravir cet arbre fait de bric et de broc… Une histoire devrait être écrite en parallèle pour expliquer le cheminement des participants.

Quand notre création sera finalisée, elle partira retrouver d’autres constructions début avril au Jardin de l’Arquebuse à Dijon et ce durant 1 bon mois 1/2 !

Le printemps arrive et je ne peux m’empêcher de recommencer des pots en mosaïques. Celui-ci est presque terminé !

Une fois les dernières tesselles collées, restera à faire le jointoiement et à ajouter plante et terreau !

Je ne pouvais pas terminer les encours sans évoquer cet ouvrage trouvé au centre de documentation de l’hôpital.

« Ervé vit dans la rue depuis vingt-cinq ans. Père de deux enfants qu’il nomme ses « deux poumons », l’écriture lui a sauvé la vie. « Morsures de nuit » est son second livre après le très remarqué Écritures carnassières. »

Un bel exemple de résilience après une vie bien compliquée remplie de souffrance. Il pose un regard bienveillant sur cet univers de la rue qui nous dérange tant ! Cet homme est un poète et j’ai dégusté chacun de ses mot. Un livre qui se lit comme on déguste un recueil de poésies, les chapitres ne dépassant pas 2 pages. Du coup, je pense que je vais me l’offrir pour le savourer à nouveau. Je ne peux que vous le conseiller.

« Après avoir tenté de vivre normalement, ses blessures trop profondes ont fait de lui un SDF : « L’infini des nuits se compte en continents qu’on arpente en songe quand on sommeille à peine. » »

D’ailleurs, comme je fais partie du commité de lecture du centre de doc, je vais proposer que l’on achète son 1er roman « Ecritures Carnassières »

Ce sera tout pour le résumé de mes encours du moi !